
"avec le chant on est face à soi-même, on ne peut pas mentir..."
Pour transmettre une tradition de chant ancestral, Aram et Virginia, un couple d'Arméniens de la diaspora, emmènent une troupe d’acteurs européens de l'Institut Grotowski de Wroclaw dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux où autrefois cet art prospérait.
Chemin faisant, leur questionnement fait réémerger la richesse d'une culture anéantie : le chant et le théâtre deviennent alors langue de création et de partage, souffle de vie.

BORAK FILMS + touch FILMS + Productions du Lagon
CONTACT
Karol Gołaj, +48 792 22 94 07,
Paweł F. Majka, +48 796 11 99 71,
Turi Finocchiaro +32 495 68 56 43,
Réalisatrice : Nathalie Rossetti,


Zkaroz hrechdaguine
Aram (solo)
« L'annonce de l'Ange ». Fragment de Charagan du genre Patrum dans le mode IIe Côté, dédié à la Résurrection.

Yèv hrachali harouteamp ko
Virginia (solo)
« Par Ta merveilleuse Résurrection ».
Fragment de charagan (hymne) du genre Patrum dans le mode IIIe Côté, dédié à la Résurrection.

Nor Dzaghig
Choirs
« Nouvelle fleur ».
Fragment de l'Ode à la Résurrection, de Saint Nersès le Gracieux (12e siècle).
Aram et Virginia chantent non seulement pour les Arméniens, à l’intérieur des églises, mais aussi dans des workshops, partout en Europe, dans des concerts, ou lors de rencontres avec des villageois kurdes ou turcs ; et leurs chants sont un souffle de vérité. Des chants «religieux» dans le plus beau sens du terme, c’est-à-dire qu’ils relient. Ils relient la terre au ciel, les morts aux vivants, les Arméniens aux Turcs, les fils des victimes aux fils des bourreaux.
"Nous voulons transmettre leur part d’humanité et permettre ainsi à tout un chacun d’imaginer un monde meilleur".
Si le film en plus parvient à «bousculer» les certitudes de celui qui le regarde, le pousse à reconsidérer ses propres préjugés, s’il lui offre un point de vue différent sur le monde, alors nous penserons avoir fait quelque chose d’utile et notre travail trouvera son sens.
Tout le long de leur cheminement, Aram et Virginia vont à la rencontre de témoins du passé, des restes oubliés sur les traces du Génocide Arménien. Ils se souviennent et tentent de reculer le temps où le chant traditionnel et liturgique disparaîtra.
Cet art menacé est de moins en moins employé dans les offices des églises arméniennes et les générations actuelles s'intéressent peu à la transmission de cette culture même si certains continuent d'y croire. Ces derniers forment une minorité, à Paris, à Istanbul, et peut-être ailleurs…
